La Tsubone-bullshit continue avec un format deltaplane !

C’est étrange car aussitôt entamée, aussi conclue : le recoupement entre l’intrigue des élections avec la famille Zoldyck à travers la traque d’Irumi s’arrête net. On ne voit même pas vraiment Hisoka se débarrasser de tous les “temp Hunters” (notion peu abordée par ailleurs). Le contraste avec l’arc fourmi-chimère où le moindre micro-événement était détaillé sur un voire plusieurs épisodes fait assez mal et dessert un peu la crédibilité de cet arc.

Le twist comme quoi l’espion d’Irumi était Tsubone à son insu est réussi et cohérent, cependant. Le climax de l’arc semble être atteint avec cette scène dans la forêt où Irumi et Kirua se livre à une bataille de nerfs autour d’Aruka, sachant néanmoins que Kirua révèle que depuis le début, les règles ne s’appliquent pas comme tout le monde le croit si le voeu consiste à soigner quelqu’un. C’est cohérent avec le fait que Kirua répétait sans cesse depuis le début qu’il n’a pas dit toutes les règles, même si on se demande pourquoi il n’aurait pas pu le dire dès le début. Cela dit, on justifie pourquoi Kirua avait besoin depuis le début d’amener Aruka au chevet de Gon et pourquoi elle ne peut pas guérir à distance.

La morale comme quoi Nanika n’est pas un monstre et que c’est au contraire la personne qui souhaite qui est maudite de culpabilité est aussi très bien vue.

Tout au long du climax, voir Hisoka à côté contempler la scène en se demandant s’il serait plus fun de tuer Aruka, Kirua ou ne rien faire, est aussi très drôle. Cet arc redonne à Hisoka son aura d’agent du chaos qui lui va très bien.

Un bon épisode donc, avec une première fin noire pour une partie des Hunters au centre de l’intrigue des élections, même si j’aurais bien vu le plaisir se prolonger un peu plus et que l’anime semble être retourné au rythme un peu rush des arcs jusqu’à Greed Island.